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    Marie et Christian Maleyre

    Prière d’un impie !

     

    Moi qui ne crois pas en Dieu, je fais une prière, à la terre,

    Au ciel, à l’air, au soleil, aux montagnes et à la mer,

    Faites de leur vie un champ fleuri, une cascade d’amour,

    Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils s’aiment depuis toujours,

     

    Donnez-leur l’avenir qui permet les rêves et le temps, aussi,

    De les accomplir, ensemble, le sourire aux lèvres  avec  l’envie

    De se dire et se répéter sans fin ses mots qui chantent à l’âme

    Ils feront briller leurs yeux comme brille une  flamme

     

    Donnez-leur  votre force, votre clarté, votre souffle, votre lumière,

    Votre puissance , votre calme et votre fraîcheur

    Un quart de siècle ne suffira pas à les combler de joie

    Le temps s’écoule trop vite comme le sable entre leurs doigts

     

    Donnez-leur encore  cent ans de vie, deux cent ou mille

    Ces deux là s’aiment n’en doutez  pas, d’un amour tranquille

    De ce temps précieux ils  feront une histoire enchantée

    Encore plus belle, encore plus douce avec les années

     

    Moi qui ne crois pas en Dieu, je fais une prière à la terre,

    Au ciel, à l’air, au soleil, aux montagnes et à la mer,

    Je vous prie pour eux, entendez la prière d’un impie

    Il s’appelle Christian, elle s’appelle Marie ils sont mes amis

    Je les aime !

     

     

    Pat – Noizay, août 2012


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    je veux te dire

     

    Je veux te dire

    Ce soir,  les yeux dans les yeux, je veux te dire
    Ce soir,  tes mains dans mes mains,  je veux te dire
    Ce soir,  mon cœur près du tien, je veux te dire
    Ce soir,  toi auprès de moi, je veux te dire

    Je veux te dire les yeux dans les yeux :<< je me vois dans tes yeux>> !
    Je veux te dire tes mains dans les miennes :<< elles sont chaudes comme le feu >>!
    Je veux te dire mon cœur, près du tien :<< il bat pour deux>> !
    Je veux te dire  toi auprès de moi :<< je suis heureux>> !

    Ce soir je veux te dire que je vois clair dans tes yeux bleus !
    Ce soir je veux te dire qu’à quatre mains c’est mieux !
    Ce soir je veux te dire qu’à deux cœurs il en est de même !
    Ce soir je veux te dire, de toi à moi :<< je t'aime>>!
    <je aime="" je="">
    Libertypat</je>

     


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    l'oiseau mort de tasucu

     

    Les jolis cailloux

    Pour se réchauffer rien ne vaut une promenade dans la montagne en fleurs

    Je chemine parmi les pierres, c’est dur pour les pieds mais doux pour le cœur

    C’est fou ce que l’on rencontre dans la montagne, j’ai vu de jolis cailloux

    Veillant sur son trésor minéral, j’ai vu la reine des pierres et ses cheveux roux

     

    <<N’y touche pas surtout !>> me dit-elle, je lui demandais :<<pourquoi ?>>

    Quelle question idiote me répondit-elle, avance, la réponse est devant toi

    Je repris mon chemin, j’ai vu  une vache noire, je lui demandais :<<pourquoi ?>

    Meuh, question idiote  me répondit-elle, avance, la réponse est devant toi 

     

    Plus loin encore, j’ai vu un âne brun, triste, je lui demandais :<<pourquoi>> ?

    Hi-han, ta question est idiote, va ton chemin, la réponse est devant toi

    Au détour d’un rocher j’ai vu une tortue verte, je lui demandais :<<pourquoi>>

    Enlève ton pied de ma carapace et marche encore, la réponse est devant toi

     

    Dans un nid de jolis cailloux, j’ai vu un oiseau mort, je me dis :<<pourquoi ?>>

    Quelle question idiote, de toute évidence cet oiseau a enfreint la loi

    La loi de la reine des pierres qui sur son chemin lui a dit :<<n’y touche pas !>>

    Volatile présomptueux, tu n’as pas résisté à la beauté des cailloux et voilà !

     

    Un grand père doit de temps en temps faire la morale à ces petits enfants

    Méditez celle de mon histoire qui s’adresse à ceux qui ne sont jamais content

     

    Un nid  de plumes sera toujours plus doux et plus chaud

    Que le lit de jolis cailloux dur et froid d’un tombeau

    Libertypat

     

     

     

     

     


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  • patrick faudot (158)

    La faute à qui?

    La faute à qui si je suis né un jour ?

    Ou une nuit d’ailleurs, peu importe, je suis là,

    Surement que ceux-là s’aimaient et que je suis né d’amour,

    Né d’amour je l’espère, désiré je ne le sais pas !

     

    Ce que je sais par contre, c’est qu’ils m’aimaient,

    Ni plus, ni moins que tous leurs nombreux enfants

    Désirés ou pas, eux non plus ne le sauront jamais

    Peu importe, aujourd’hui nous sommes là bien vivants

     

    Ils ont fait de notre vie un champ fleuri

    Malgré la dureté des temps et les cailloux du chemin

    Toujours marchant la tête haute, leurs cœurs unis

    Ils nous ont guidés vers demain, main dans la main

     

    Les tables d’abondance, de rires et de victuailles,

    Les cheveux blancs de tante Marie et les chants de noël,

    La politesse d’abord, le respect ensuite et le travail,

    Ces vertus données en cadeau et de l’amour à la pelle !

     

    Dures parfois, méchants, jamais, aimants toujours

    D’un geste, d’une parole, d’une claque, ils m’ont appris

    Que je ne serai jamais rien si je ne donne en retour

    A mes enfants, l’amour reçu car il en est ainsi !

     

    C’est sous un toit, auprès du feu, parmi les siens,

    Que les cœurs battent et qu’on est heureux ensembles

    C’est là que les plaies guérissent et que la joie revient

    C’est là, en famille que se chauffe celui qui tremble

     

    La faute à qui si je suis né un jour ?

    Ceux là s’aimaient c’est sure !

    Avec mes frères, avec mes sœurs, enfants d’amour

    Désirés ou non, devant eux, devant vous je le jure

     

    Ils sont dans mon cœur comme vous l’êtes aussi

    Si un jour, peu probable d’ailleurs mais sait-on jamais !

    On pouvait recommencer en choisissant sa vie

    C’est avec ces parents là et avec vous que je la recommencerai.

     

    Libertypat


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  • taliouine - en balade - 8

     

     

     

     Partir

     

    Les jours de l’automne flamboient sous les dernières lumières

    Les rouges, les jaunes des feuilles repoussent les verts au creux des forêts

    Les crépuscules torrides des chemins allongent l’ombre des pierres

    Le tapis roux se déroule inexorablement devant l’hiver déjà prêt

    A répandre sur la terre brune des champs son coulis terne de brumes givrantes

    Aux jours bruyants de vies insouciantes succèdent les nuits sourdes et mouillées

    Aux souffles tièdes des heures enfiévrées succèdent les rafales glacées de journées déprimantes

    Aux buissons touffus caressés par la brise succèdent des squelettes tordus par la bise endiablée

    Aux rires joyeux des filles aux jupes trop courtes succèdent la toux rauque des cadavres emmitouflés

    Le vent rageur qui trousse les rombières dans le coin glacé des rues noires

    A délogé les garçons émoustillés aux mains baladeuses

    La neige froide et poisseuse des villes a envahi les trottoirs

    Refoulant la jeunesse turbulente de l’été  dans le tréfonds enfumé des tavernes crasseuses

    Le marbre translucide du gel pétrifie les rivières dans leur lit

    Le froid hurlant pousse les clodos enguenillés vers les couloirs de la mort

    Les membres raides des toits éjaculent des volutes acres de fumées dans le ventre des nuages gris

    Les Christ d’acier figés  dans la glace aux flèches des églises pleurent sur notre sort

    Il est temps pour nous de fuir vers des contrées plus douces

    De prendre la route qui mène vers des cieux plus cléments

    Avec les oiseaux migrateurs qui nous montrent le chemin et le vent qui nous pousse

    Il est temps pour nous de partir là-bas où nous portent nos rêves d’enfants

     

    Libertypat 

     

     

     

     


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